Qui je suis
Je m’appelle Alex.
Je suis illustrateur professionnel autodidacte depuis 2001.
Je me définis d’abord comme un créateur d’émotions par le dessin, ensuite comme un entrepreneur.
Ce qui me pousse, c’est l’envie de raconter, de faire ressentir. Je ne cherche pas à représenter, je cherche à transmettre — une sensation, un univers, une petite secousse intérieure.

Mon parcours
Je n’ai pas suivi les Beaux-Arts. Je n’en ai pas eu la possibilité.
Mais j’ai appris dans la rue, dans les échanges, dans une ville — Besançon — qui était encore un grand terrain d’exploration.
J’ai rencontré des artistes, j’ai suivi des cours associatifs, j’ai écouté. Un professeur japonais, Isao Takahashi, m’a profondément marqué.
À la même époque, je pratiquais les arts martiaux : j’ai trouvé là une cohérence, une épure, une attention au geste.

Devenir pro
Je suis devenu illustrateur professionnel en posant un acte simple : aller m’enregistrer, obtenir mon numéro SIRET.
C’est à ce moment-là que tout a changé dans le regard des autres.
En France, vivre d’un métier passion, c’est souvent susciter à la fois l’envie et le mépris.
Mais moi, ce que je voulais, c’était garder ce lien avec l’émerveillement.
Et l’offrir à d’autres.

Impulsion Artistique
L’idée de proposer des cours m’a été soufflée par les clients de ma boutique de papeterie. Ils me voyaient dessiner, poser des questions. Et plusieurs m’ont demandé : “Mais… vous ne donnez pas de cours ?”
Aujourd’hui, les choses ont changé. Le monde est plus fermé, plus anxieux. Les gens sortent moins.
Alors j’ai voulu proposer autre chose : un moment de rencontre, à domicile, pour redonner confiance dans l’acte de créer.
Je fonctionne à l’intuition : je perçois les blocages, j’écoute, j’oriente. Un bon cours, pour moi, c’est quand quelqu’un franchit une petite barrière intérieure sans même s’en rendre compte.




Ce qui m’inspire
Quand je ne travaille pas, je regarde des animés ou je joue aux jeux vidéo.
Mais pas juste pour le plaisir visuel : je cherche, j’analyse, je m’imprègne.

Gurren Lagann, par exemple, c’est un concentré de détermination — une vrille qui avance, coûte que coûte.
Paranoia Agent, c’est l’éveil brutal face à la pression sociale, la perte de repères. Ces œuvres parlent vrai.

Et puis, tous les matins, je sors sur ma terrasse pour observer mes plantes. Je les regarde pousser, littéralement. Je prends le temps de voir le monde avancer lentement, avec persistance.

Un truc que peu de gens savent
J’adore regarder pousser les choses. Je crois à la lenteur. À la croissance invisible.
J’aime observer ce qu’on ne regarde plus : le déploiement discret, mais continu, de la vie.
C’est peut-être ça, au fond, qui m’inspire le plus.
